Gabon :  » la fantasy peut être un outil puissant pour raconter des histoires africaines … », Prince MBENG nous présente son nouveau livre Le journal d’Herina

Publié depuis la date du 25 février 2025 aux Éditions du Panthéon, « Le journal d’Herina : le monde invisible » est le tout premier et nouveau bouquin du jeune auteur gabonais de 31 ans, Prince MBENG. Ce roman plonge les lecteurs dans un univers de fantasy moderne mêlé au folklore gabonais, explorant un monde invisible peuplé de créatures énigmatiques.

De simple lecteur à auteur, Prince MBENG est avant tout un artiste dans l’âme. Passionné de littérature depuis sa première lecture – dont celle de Le petit Prince par d’Antoine de Saint-Exupéry – le jeune homme a développer une véritable dévotion pour l’art et l’écriture, ne se contentant pas juste de noircir les pages blanches de paragraphes et d’histoires, mais aussi de dessin.

En cette année 2025, Prince MBENG fait ses début dans le métier du livre avec sa première œuvre s’intitulant « Le journal d’Herina : le monde invisible ». Grand fan du genre fantasy, car pleinement influencé par les livres ayant marqué son enfance – Le Seigneur des anneaux de J. R.R Tolkien, sans ignorer J. K Rowling et sa série littéraire Harry Potter – le jeune auteur se permet d’exploiter cette catégorie pour entamer ses premiers pas entant qu’écrivain. « J’ai décidé d’écrire un roman il y a quelques années, je me suis dit que si je me sens capable, pourquoi ne pas le faire ? Je me suis lancé », nous a-t-il partagé.

« Le journal d’Herina : le monde invisible » se centralise sur une jeune adolescente « rêveuse », qui chérit énormément un journal qui lui a été confié par son père. Dans ce simple carnet elle y consigne ses pensées. Cependant, suite à une rencontre inattendue avec une créature effrayante, elle se rend compte que ce journal est bien plus qu’un livret. Un lien mystérieux la relie à ce carnet et lui révèle l’existence d’un monde invisible. Accompagnée de ses amis les plus proches, Herina découvre un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence, et des créatures du folklore gabonais et d’ailleurs qui sont « invisibles à l’œil nu ». Son sésame dans ce nouvel univers sera ses amis ainsi que le précieux document légué par son père.

« La fantasy offre une liberté unique pour explorer les thèmes universels … »

« Le journal d’Herina : le monde invisible » se veut être un livre du genre fantasy. Bien que l’on en entend peu parler, cette catégorie littéraire a une certaine place dans la bibliothèque africaine. « En tant qu’auteur gabonais, j’ai trouvé dans ce genre une occasion de célébrer notre patrimoine tout en créant un pont entre nos mythes, notre folklore, nos contes et notre quotidien », nous explique Prince MBENGSelon lui, la fantasy offre une liberté unique pour explorer les thèmes universels tout en intégrant une dimension culturelle riche. Il ajoute : « mon objectif était de montrer que la fantasy peut être un outil puissant pour raconter des histoires africaines et partager nos légendes avec le monde ».

En revanche, il n’est pas aussi simple de développer sa fiction dans ce genre, surtout quand on y va dans l’optique de « construire un récit afrocentriste », ce qui demanderait un respect des mythes et des légendes, mais aussi d’une dose d’imagination pour concevoir un univers unique. « Cela a effectivement représenté un défi, mais aussi une opportunité », s’en félicite monsieur MBENG.

La force du journal d’Herina

D’après l’auteur, la force de « Le journal d’Herina : le monde invisible » réside dans le développement de son histoire et la profondeur de ses personnages qui sont loin d’être parfaits, les rendant ainsi authentiques. « Je crois que les lecteurs peuvent se retrouver ou retrouver des connaissances à travers les personnages de l’œuvre. Herina, par exemple, traverse une période de trouble intérieur. Cette épreuve l’amène à remettre en question ses croyances, adoptant une posture de défiance et de distance envers ce qu’elle percevait comme des certitudes auparavant. Ses amis, quant à eux, apportent des nuances intéressantes, comme Mael, impulsif et audacieux, qui agit souvent avant de réfléchir, injectant ainsi une dynamique imprévisible. L’histoire elle-même évolue avec des rebondissements et une intensité croissant rendant (je l’espère) leur aventure encore plus captivante et engageante pour les lecteurs », il argumente.

« Les aventures d’Herina ne font que commencer »

Prince MBENG est confiant. Son livre saura captiver les lecteurs et leur offrir une nouvelle perspective sur la richesse des récits africains. En effet, la fantasy n’a pas de frontières, et il optimise sur l’idée de donner une voix plus forte à l’histoire du continent noir.

 

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