Le 1er novembre 2025, le chef d’Etat Américain Donald J. TRUMP accusait le Nigéria de «tolérer les meurtres de chrétiens» par les islamistes sur son sol et menaçait donc la nation d’une action militaire si ceci ne se réglait pas. Lors d’un déplacement en Allemagne, Yusuf Tuggar, le ministre nigérian des Affaires étrangères, a rappelé que le Nigeria ne tolère aucune persécution religieuse.
Le 2 novembre, Abuja avait déjà eu à se défendre face au cafardage du 47ème président des Etats-Unis. Un chargé de communication de la présidence a signifié que le Nigeria « ne prend pas le message de Trump au pied de la lettre », tout en rappelant que « Donald Trump a son propre style de communication ». Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a d’ailleurs proposé une rencontre avec ce dernier.
Cependant, il faut bien plus que dédramatiser la situation, il faut aussi mettre les choses au clair. C’est ce qu’a fait le mardi 4 novembre le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, qui lors d’un déplacement à Berlin, a publiquement insisté sur l’intolérance du Nigeria face à toute persécution religieuse. « C’est la constitution qui nous guide, et cela montre qu’il est impossible qu’une quelconque persécution religieuse puisse être tolérée ou soutenue, de quelque manière que ce soit, par le gouvernement du Nigeria, à quelque niveau que ce soit : fédéral, régional ou local. C’est impossible. Nos lois sont là, et elles contiennent toutes les réponses », a-t-il déclaré, brandissant la constitution d’une main.