Ouganda : l’église ougandaise condamne la nomination de la 1ère femme à la tête de l’Église anglicane mondiale

Le vendredi 3 octobre, une évêque anglicane britannique de 63 ans, Sarah Elisabeth Mullally, a été désignée cheffe de l’Église anglicane d’Angleterre sous l’approbation du roi Charles III. Une décision révolutionnaire, mais un peu trop progressiste pour l’église ougandaise. 

L’annonce de la nomination de Mullally a été faite vendredi, faisant d’elle la plus haute clerc de l’Église d’Angleterre, l’église mère de la communion anglicane mondiale qui compte 85 millions de fidèles. Cependant, l’Église d’Ouganda qualifie cette nomination de « triste nouvelle », en raison de sa position « non biblique » sur le mariage homosexuel.

En effet, en 2023, l’ancienne sage-femme de 63 ans, s’est décrite comme féministe et a salué une décision prise permettant aux prêtres de bénir les couples de même sexe, ce qui a suscité l’indignation d’une grande partie de la communion anglicane. Dans une lettre datée du 3 octobre et consultée par l’Agence France-Presse, l’archevêque de l’Église d’Ouganda, Stephen Samuel Kaziimba Mugalu, a déclaré que les opinions de l’ancienne évêque de Londres « révèlent son éloignement des positions historiques anglicanes qui soutiennent l’autorité des Écritures pour la foi et la vie ».

« L’Église d’Ouganda considère que cette nomination approfondira encore la déchirure dans le tissu de la Communion anglicane », a-t-il ajouté.

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